Visite du zoo de Chongqing.

 

Bonjour à tous!

 

Hier soir je suis retourné souper à mon petit resto de rue près d’ici à Ciqikou. J’ai vu quelque chose d’assez impressionnant.

 

Une femme tenait un kiosque de barbe-à-papa et était accompagnée de sa fillette âgée tout au plus de 5 ans. Lorsqu’est venu le temps de partir, pendant que la mère ramassait le matériel, la fillette s’est mise à défaire les pièces de la machine pour soit les gratter ou les nettoyer et les remettre en place par la suite.

 

Jamais sa mère ne lui a dit quoi faire et elle prenait l’initiative de tout faire par elle-même, que ce soit de gratter un morceau ou d’en nettoyer un autre. Chez-nous les jeunes de cet âge ont parfois encore de la difficulté à attacher leurs bottines. Pas étonnant que la Chine vient de prendre le 2ième rang mondial de l’économie, juste derrière les États-Unis!

 

Parlant de resto de rue, une chose qu’il ne faut pas oublier c’est qu’ici je suis dans la province du Sichuan (qui veut dire « Quatre rivières ») et la cuisine y est très épicée. Je ne sais pas ce que le restaurateur a mis comme épice dans mon souper hier soir, mais à un moment donné j’ai eu carrément le souffle coupé. Impossible de reprendre ma respiration. J’ai dû me lever debout, avaler la moitié d’une bouteille d’eau et respirer par le nez, au lieu de par la bouche contrairement à ce que nous faisons lorsque nous sommes étouffés. À avoir en mains lors d’un souper au Sichuan…une bouteille d’eau !

 

Aujourd’hui donc, je me suis rendu au zoo de Chongqing. Je croyais bien avoir des problèmes à m’y rendre, mais grâce aux indications de l’employée de l’auberge tout a été extrêmement facile. J’avais de la difficulté à y croire moi-même!

 

Premièrement en prenant le bus au terminus, après avoir dit la destination à mon chauffeur, celui-ci m’a dit, en Chinois bien entendu, de m’asseoir près de lui et qu’il m’avertirait une fois arrivé à la station de métro Li Ziba. En passant, le métro ici est aérien et non sous –terre comme chez nous.

 

Une fois rendu à la station de métro, les quelques mots de Chinois que je connais m’ont servis. Lorsque la préposée à la vente des billets m’a dit « zai na li », je savait qu’elle me demandait où j’allais.

 

Après m’être assuré auprès d’une jeune Chinoise (ce sont surtout les jeunes ici qui parlent Anglais) que j’allais dans la bonne direction, celle-ci est revenue me voir dans le métro quelques minutes plus tard, pour me demander si j'allais au zoo et pour me dire que je devais descendre deux stations plus loin, à la station Ping An, pour m'y rendre. En effet, cette station est à la porte du zoo !

 

Le zoo de Chongqing est immense. Pas compliqué, quand les Chinois font quelque chose ici, c’est immense.

 

Bien entendu les vedettes du zoo de Chongqing sont les pandas. Ici il y en a 5, âgés de 4 à 14 ans. C’est incroyable de voir ces gros nounours se pavaner dans leurs enclos. Il y en avait même un qui faisait une culbute à chaque fois qu’il se rendait à la porte de son enclos.

100_1055.JPG

Les pandas ingurgitent chaque jour jusqu'à 20 kilos de bambou.

Il ne reste que 1,000 pandas à travers le monde aujourd’hui et l’espèce est sérieusement menacée d’extinction. J’ai compris aujourd’hui pourquoi. Comment voulez-vous penser au sexe lorsque vous passez la majeure partie de votre journée à bouffer?

 

Certaines personnes m’ont déjà dit que les zoos de Chine étaient plutôt un genre de foire qu’un zoo comme nous les connaissons. Je peux vous dire que le zoo de Chongqing est bien tenu, à l’exception près qu’il manque d’employés afin de faire respecter un règlement primordial, soit celui de ne pas nourrir les animaux. Malgré les affiches et les photos d’animaux morts d’avoir avalé toutes sortes de choses, allant même jusqu’à des bouteilles d’eau ou de jus ou de pièces de monnaie, les Chinois s’en donnent à cœur joie.

Mais l’attraction principale du zoo aujourd’hui s’appelait « Ghislain Royer ». Le tourisme à Chongqing est très récent, pour les Chinois particulièrement. Il y a très peu d’étrangers ici, c’est à peine si j’en ai rencontré 3 cette semaine, incluant un Canadien d’origine Chinoise qui arrive de Vancouver. Pour vous dire comme les étrangers sont rares, trois jeunes Chinois m’ont demandé de me faire photographier avec eux. J’ai accepté, à la condition qu’ils fassent de même avec ma caméra. Il en est de même à l’auberge où j’habite. Je suis le seul « foreigner » de la place. Tous les autres résidents sont des Chinois.

 

Demain, je demeure à l’auberge. Il paraît qu’il y a tellement de monde dans les petites rues de Ciqikou le dimanche que tu n’a même pas besoin de marcher pour te déplacer. De toute façon, il faut bien que je fasse mon lavage !

 

À bientôt !



30/04/2011
1 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 18 autres membres