Journée d'enfer à Beijing.

Journée d'enfer à Beijing hier. Premièrement, il a plu presque toute la journée. Vers midi on prends le métro pour se rendre au centre de quarantaine récupérer mon chat Léon qui y est depuis 30 jours. Comme c'est à l'autre bout de Beijing, ça nous a pris plus d'une heure.

Arrivé sur les lieux, un homme nous offre de nous reconduire au centre de quarantaine et de nous ramener au métro ensuite, moyennant 30 yuans. Arrivé sur les lieux, on a dû attendre environ  20 minutes car c'était fermé pour l'heure du dîner.

 

À 1 heure 30, on peut enfin entrer. Vérifications d'identité et de la paperasse, formulaire à remplir etc. Vers 2 heures, je reçois Léon. Retour à la station de métro et, comme l'homme nous avait attendu, je lui donne 40 yuans au lieu de 30.

 

Et c'est là que la merde débute! Impossible de reprendre le métro avec un animal, même en cage! Donc taxi jusqu'à la gare de Beijing. Arrivés à la gare, on se rend compte qu'il est impossible d'apporter un animal en train, à moins que ce soit un train ordinaire, lire ici: "extrêmement lent". On nous envoie aux bagages, un homme nous offre, moyennant 500 yuans de "commission",  de nous apporter Léon dans le wagon avant le départ du train. Rien de moins sûr comme proposition et si on se fait prendre avec Léon dans le train, on fait quoi?

 

Hua se rends donc vérifier pour des billets de train ordinaire, plus aucun billet disponible, c'est la fête nationale ici. Ce faisant, elle rencontre une femme qui lui dit qu'un autobus part pour Panjin, près de Yingkou. Elle demande le remboursement de nos billets de train et on paye la femme pour l'autobus.

 

Mais là, ce n'est pas tout, on doit prendre le métro pour se rendre à la station d'autobus... retour à la case départ! La femme sait que nous avons un chat et distrait les agents à la sécurité du métro pendant que Hua entre avec Léon.

 

Deux lignes de métro et 5 stations plus tard, on arrive au terminus d'autobus. On doit attendre l'autobus sur le trottoir et comme de raison, il pleut toujours. Une heure d'attente et l'autobus arrive enfin!

 

Un autobus de 43 places, sans toilettes, pour un voyage de 5 heures jusqu'à Panjin. Mais s'il en rentre 43, on peut bien en mettre dans l'allée aussi, il y a de la place. Environ une dizaine de personnes sont assises par terre dans l'allée. Et c'est sans compter ceux qui ont mis leurs bagages dans l'allée centrale. Bravo pour la sécurité en cas d'évacuation!

 

Nous sommes assis sur le dernier banc à l'arrière avec 3 autres personnes. On avait pas roulé 5 km que ma voisine, à deux sièges de moi, se met à vomir dans des petits sacs de plastique!

 

L'air climatisé du bus devait être connecté sur la transmission, à chaque fois qu'il ralentissait, l'air climatisé ne fonctionnait plus et il faisait chaud. En plus, sur le dernier banc, j'avais les genoux dans le siège devant moi, bravo pour le confort!

 

Sans compter que les Chinois parlent fort, sont toujours sur leurs foutus cellulaires et que ta bulle, tu peux l'oublier, t'est cordé un pardessus l'autre pratiquement.

 

Deux heures et demi plus tard, arrêt à un terminus routier pour la pause pipi. La cohue pour sortir de l'autobus et tu n'a que 10 minutes environ pour la pause pipi et aller au supermarché acheter quelque chose. Mais il y avait tellement de monde que je n'ai acheté qu'un thé glacé pour Hua.

 

Départ pour un autre 2 heures et demi de route. Dans l'autobus, un tata vient s'installer avec son tabouret dans l'allée directement devant moi. Oublies ça pour te lever dans l'allée maintenant pour te dégourdir les jambes!

 

Arrivés à Panjin, l'autobus sort de l'autoroute et nous laisse au milieu de nulle part. La ville est à quelques kilomètres et on doit s'y rendre à pieds pour trouver un taxi pour nous ramener à Yingkou. On prends la sortie à pieds et on descend sur la route principale en bas.

 

À cette heure là, les taxis commencent à être rare. Finalement, on en voit un arriver. Il s'arrête et nous fait monter. Il a déjà un client en avant, un gars chaud qu'il reconduit chez-lui. Un Chinois chaud ça parle encore plus fort, une chance que je ne comprenais pas ses niaiseries en plus! Quelques kilomètres plus loin, il le fait descendre et on est enfin en route pour Yingkou. Une grosse heure de taxi avant d'arriver à la maison vers 1 heure du matin, brûlés et affamés car on avait juste déjeuner la veille.

 

Conclusion: plus jamais je ne prendrai l'autobus en Chine!

 

 



30/09/2015
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